Le promoteur: Association de Recherche sur les CAncers dont GYnécologiques (ARCAGY)

Étude CHEOPS : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie métronomique à base de vinorelbine (Navelbine®) administrée seule par voie orale, ou associée à un traitement par un inhibiteur non stéroïdien de l’aromatase, chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique après une première ligne de traitement. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de vinorelbine (Navelbine®) administrée par voie orale seule ou associée à un traitement par létrozole ou anastrozole, chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique après une première ligne de traitement. Les patientes sont réparties de façon aléatoire en deux groupes de traitement : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de vinorelbine administrés trois fois par semaine (lundi, mercredi, vendredi ou mardi, jeudi et samedi), jusqu'à la rechute ou la toxicité. Les patientes du deuxième groupe recevront des comprimés de vinorelbine administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, associés à des comprimés de létrozole ou anastrozole administrés tous les jours jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes bénéficieront d’un examen clinique complet et d’un examen biologique (prélèvement du sang) toutes les quatre semaines, d’une évaluation radiologique (scanner thoracique, scanner ou IRM Abdo-pelvien, échographie mammaire) et de la qualité de vie (questionnaire EORTC QLQ-C30), toutes les huit semaines.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude TAPAZ : étude de phase 2, randomisée, évaluant un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de pazopanib à 600 mg durant la première cure de traitement, puis à 800 mg en absence d’intolérance, administrés une fois par jour, pendant 7 jours, suivi de paclitaxel administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, pendant trois semaines. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront un traitement par paclitaxel seul, administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes seront revues toutes les huit semaines de traitement, puis tous les trois mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment une évaluation tumorale, un examen clinique (statut vital et contrôle des symptômes) et des questionnaires de qualité de vie. Dans la cadre d'une étude translationnelle, des prélèvements de sang seront réalisés afin de réaliser une analyse pharmacogénétique et pharmacocinétique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, un prélèvement de sang sera réalisé et un bloc tumoral, ayant servi au diagnostic, sera récupéré.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude NiQoLe : étude de phase 4 évaluant la tolérance du niraparib en phase de maintenance chez des patientes ayant un cancer ovarien en rechute tardive, traité précédemment par une chimiothérapie à base de platine. Le cancer de l’ovaire est un cancer rare, qui touche les femmes le plus souvent autour de 65 ans. Sa prise en charge est chirurgicale. De nouveaux traitements ciblés permettent d’adapter les traitements aux caractéristiques du cancer de chaque patiente et augmentent l’espérance de vie des patientes. À cause de ses symptômes discrets et peu spécifiques, il est souvent découvert à un stade avancé. Le niraparib est un inhibiteur enzymatique qui empêche la multiplication des cellules cancéreuses ; il est indiqué pour le traitement d’entretien des patientes adultes ayant un cancer épithélial séreux de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine, répondant de façon complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance du niraparib en phase de maintenance chez des patientes ayant un cancer ovarien en rechute tardive traité précédemment par une chimiothérapie à base de platine. Les patientes recevront du niraparib. Le traitement sera répété tous les jours en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les doses de niraparib diffèrent en fonction de leur poids et du taux de plaquettes de chaque patiente. Les patientes sont revues le 8e jour puis les 9e et 12e mois après leur inclusion dans l’étude pour des visites de maintenance, et elles sont revues aux 3e et 6e mois pour une évaluation gériatrique.

Essai ouvert aux inclusions

Étude PAOLA : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité d’un traitement de manitenance par olaparib par rapport à un placebo, chez des patientes ayant un cancer séreux ou endométrioïde, de haut grade (stade IIIB-IV, FIGO) de l’ovaire, des trompes de Fallope, ou du péritoine, ayant répondu à une chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et de taxane, associée au bevacizumab. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement de maintenance par olaparib par rapport à un placebo, chez des patientes ayant un cancer séreux ou endométrioïde de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine, ayant répondu à une chimiothérapie de première ligne à base de sel de platine et de taxane, associée au bevacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes, trois à neuf semaines après la dernière administration de la chimiothérapie de première ligne : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés d’olaparib, deux fois par jour pendant deux ans, ou jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront des comprimés de placebo selon les mêmes modalités que l'olaparib. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement attribué (placebo ou olaparib). Les patientes seront revues toutes les trois semaines pendant les six premiers mois, puis toutes les six semaines jusqu’à la fin du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet, un examen biologique (prélèvement sanguin), une évaluation tumorale (dosage de CA-125 tous les trois mois et scanner et/ou IRM tous les six mois) et un questionnaire de qualité de vie tous les trois mois.

Essai clos aux inclusions

Etude GANNET53 : étude de phase 1-2 visant à évaluer la tolérance et l’efficacité d’une nouvelle thérapie ciblée, le ganetespib, en association avec du paclitaxel chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine, de haut grade ou indifférencié et résistant au sel de platine. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs malignes de l’ovaire d’origine épithéliale, appelées « carcinomes » se placent au 6ème rang des cancers féminins. Le principal traitement est l’intervention chirurgicale généralement suivie d’un traitement par chimiothérapie. En dehors de la chimiothérapie classique, de nouveaux traitements, appelés thérapies ciblées, sont apparus, agissant contre des cibles spécifiques altérées dans les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’une nouvelle thérapie ciblée, le ganetespib, en association avec le traitement de chimiothérapie standard, le paclitaxel, pour améliorer le pronostic et la qualité de vie des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine, de haut grade ou indifférencié et résistant au sel de platine. Avant l’inclusion, une imagerie thoraco-abdomino-pelvienne (scanner ou imagerie par résonnance magnétique) et un électrocardiogramme seront réalisés. L’étude se décompose en 2 parties : Dans la partie 1 : les patientes recevront du ganetespib en association avec du paclitaxel une fois par semaine pendant 3 semaines. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un minimum de 2 cures jusqu’à la progression ou intolérance inacceptable. Dans la partie 2 : les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du premier groupe recevront du paclitaxel associé au ganetespib une fois par semaine pendant 3 semaines. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines. Les patientes du deuxième groupe recevront du paclitaxel seul selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Ces traitements seront poursuivis dans les 2 groupes aussi longtemps qu’ils seront tolérés et efficaces pour lutter contre la maladie. Pour les patientes traitées par ganetespib, un électrocardiogramme sera effectué le 1er jour de la 1ère cure avant et 1h après l’administration du traitement. Selon les résultats, d’autres électrocardiogrammes seront réalisés le 1er jour de chaque cycle.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions